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Légumes sauvages : c’est le temps du chénopode blanc

Avec son drôle de nom, le chénopode est très commun dans notre potager qu’il envahit facilement. On ne peut pas le manquer avec ses feuilles triangulaires, légèrement dentées, sa teinte un peu glauque (vert gris) donnée par une micro ponctuation blanche (pruine) sous la feuille. Appréciant les sols riches, cette plante se plaît là où il y a eu du fumier ou du compost.

Le chénopode est de la famille de l’épinard. Il peut ainsi être consommé de la même façon que son « cousin ». Les très jeunes feuilles crues en salade. Les feuilles plus âgées cuites à la poêle avec un peu de beurre (top pour les lasagnes !). Il ne faut cependant pas en abuser car il est riche en acide oxalique, donc déconseillé aux personnes souffrant de calculs rénaux, du foie et des articulations.

Quand vous le croiserez dans votre jardin, ne l’arrachez donc plus sans considération. J’en garde toujours quelques pieds ici et là, pas trop proche de mes légumes car ils pomperaient les nutriments et l’eau à leur place. Et j’attends que ça monte en graine pour assurer le stock l’année prochaine.